L’addition de tous les problèmes écologiques représente une facture que la Nature ne pourra honorer indéfiniment. La tolérance à la pollution dont certains pays font montre n’est plus tolérable. Il importe donc de soumettre la notion de souveraineté à un nouvel examen ; ce qui amène à mettre en chantier une nouvelle réflexion sur le principe de l’ingérence. C’est le sujet de ce livre qui, invite à réfléchir pendant qu’il est encore temps sur le principe fondamental, bien qu’encore non appliqué, qu’aucun pays n’a le droit de faire des choix technologiques susceptibles de porter atteinte à l’environnement mondial
Sommaire
I. Rapide historique des attitudes de l’homme vis-à-vis de la nature : les trois âges de l’environnement, la nature a-t-elle des droits opposables à ceux de l’homme ? – II. La nature du droit de l’environnement : le droit de l’environnement, un système plus économique que juridique, la planète poubelle : les grandes menaces écologiques – III. Souveraineté étatique et droit d’ingérence écologique : la primauté des États face aux tentatives d’ingérence, le droit à l’ingérence écologique comme facteur d’évolution des relations internationales, ingérence humanitaire et ingérence écologique : une finalité commune – IV. L’ingérence comme moyen d’application des normes internationales de protection de la nature : risques majeurs et souveraineté, de la nécessité de créer une juridiction internationale spécialisée, la protection d’espaces, d’habitats et d’espèces spécifiques de la Méditerranée